Selon la manière dont on gère une crise, soit on est dépassé, soit on en sort plus fort. Jeffrey Rossman suggère cinq pistes à suivre. 1) Reconnaître ses sentiments. David a dit : « Quand mon esprit est abattu au-dedans de moi, toi, tu connais mon sentier ». Dieu sait déjà ce que l’on ressent. Étouffer nos émotions ne fait que saper notre énergie, nous stresse, nous déprime et ralentit la guérison. 2) Se confier à quelqu’un. Il ne s’agit pas d’ouvrir son cœur à n’importe qui, mais seulement à ceux qui nous aiment et se soucient de nous. La Bible dit : « L’ami aime en tout temps, et un frère est là pour aider dans la détresse » (Pr 17.17). De nombreuses études ont confirmé la force du soutien social pour nous aider à traverser les crises. 3) Tenir un journal intime. Noter un traumatisme est une des façons de l’évacuer. On a moins de risques de tomber malade. À force d’écrire, on positive ses souvenirs. 4) Cesser de se plaindre : « C’est la faute des autres ! Le médecin s’est trompé de diagnostic ! Le patron ne m’a jamais donné ma chance ! ». Rendre les autres responsables de sa douleur attise les rancunes et prolonge la misère. Fini l’amertume et le jugement toxique. On va pardonner tout en prenant des mesures pour se rendre moins vulnérable à l’avenir. 5) Se pardonner à soi-même. On est tous des humains ! Il faut avouer ses erreurs, en demander pardon à Dieu, puis se pardonner et passer à autre chose. Dieu dit dans sa Parole que lorsqu’il nous pardonne, il oublie tous nos péchés (voir Esa 43.25). On devrait faire pareil.