Le matin, je dois non seulement m’habiller physiquement mais aussi spirituellement et émotionnellement : « Quelle sorte d’attitude vais-je adopter aujourd’hui ? Serai-je intransigeant ou coopératif ? Positif ou négatif ? Égoïste ou serviable ? » Certes je crains que parfois on prenne ma bonté pour de la faiblesse. Entre l’autoroute et le sentier, sur quel chemin marcher ? En dépit des risques, il y a deux raisons de se montrer aimable. 1) Paul dit : « Vous êtes sauvés grâce à la bonté de Dieu » (Ep 2.8, PDV). La grâce et la bonté vont de pair. Toujours ! Le poète Robert Burns a dit qu’un cœur plein de bonté ressemble le plus à Dieu. 2) Parce que j’aimerais que les gens soient gentils avec moi et me traitent bien. Jésus a dit : « Faites pour les autres tout ce que vous voulez qu’ils fassent pour vous » (Mt 7.12, BFC). Si je suis dur avec les gens, ils seront durs avec moi. Mais si je suis gentil, beaucoup voudront répondre de la même manière. Salomon a dit : « Celui qui cherche à être honnête et bon vivra longtemps, il sera traité avec justice et respect » (Pr 21.21, BFC). Le verset suivant apporte un troisième argument en faveur de la bonté : « L’homme bienveillant fait du bien à son âme, mais l’homme cruel trouble sa propre chair » (Pr 11.17). En faisant du bien aux autres, je m’en fais à moi-même. Paul a dit : « Ainsi donc, comme des élus de Dieu, saints et bien-aimés, revêtez-vous d’ardente compassion, de bonté, d’humilité, de douceur, de patience » (Col 3.12 NIV). Allez, aujourd’hui je me lance.