Les vents étaient contraires quand Moïse a fait sortir les Israélites d’Égypte, ils étaient contraires sur leur chemin vers la Terre promise, et ils étaient contraires quand ils y sont arrivés. Il n’y a pas de voyage sans tempête. Paul dit : « C’est par beaucoup de tribulations qu’il nous faut entrer dans le royaume de Dieu » (Ac 14.22). S’il faut lutter jour après jour pour sa survie, il est facile de se décourager. Paul dit encore : « Ni le soleil, ni les étoiles ne parurent pendant plusieurs jours, et la tempête se maintenait si forte que nous avions perdu finalement toute espérance d’être sauvés » (Ac 27.20). Si vous êtes las de combattre, prêt(e) à tout laisser tomber, il est certain que personne ne peut vous en vouloir. Mais avant d’abandonner, posez-vous les questions suivantes : « Et si Dieu était l’auteur de cette tempête pour m’amener là où je dois aller ? Et si Dieu l’avait provoquée pour me contraindre à regarder vers lui ? Et s’il voulait simplement éprouver ma foi quand le rivage paraît trop lointain ? Le Psalmiste dit : « Feu et grêle, neige et brouillard, vent de tempête, exécuteur de sa parole ». Dans Exode 10, il fait souffler un vent pour amener des sauterelles, puis un autre pour les chasser et les jeter dans la mer (voir Ex 10.13, 19). Un auteur ajoute : « Quand le Seigneur a combattu pour Israël, des vents orageux ont apporté leur délivrance. Et un jour, par la grande miséricorde de Dieu, nous aussi nous nous tiendrons sur la mer transparente et verrons comment des orages nous ont délivrés. »