Parole du Jour

Secourir les faibles

Alors que le Pre­mier min­istre bri­tan­nique William Glad­stone tra­verse l’une des plus grandes crises de sa vie poli­tique, il s’assied à son bureau à deux heures du matin pour rédi­ger le dis­cours qui, espère-t-il, l’aidera à rem­porter une vic­toire poli­tique le lende­main au Par­lement. Au même instant, la mère d’un enfant sur le point de mourir voit la lumière allumée chez lui et frappe à sa porte. Elle lui demande de venir apporter un mes­sage d’e­spoir et de joie à son fils. Sans hésiter, Glad­stone laisse son dis­cours inachevé sur son bureau et passe le reste de la nuit avec l’en­fant, pour le con­duire au Christ avant sa mort. À l’aube, il retourne à son bureau et abor­de sa journée avec un large sourire, apaisé et con­fi­ant. Plus tard dans la mat­inée, il déclare à un ami : « Je suis aujour­d’hui l’homme le plus heureux du monde. » Lorsqu’on lui demande pourquoi, il répond que la nuit précé­dente, il a eu le priv­ilège de servir un enfant au nom de son Seigneur. Plus tard dans la journée, Glad­stone pronon­cera ce que beau­coup con­sid­èrent comme le plus grand dis­cours de sa car­rière. La Cham­bre des com­munes sera con­quise et sa cause tri­om­phera. Les deux événe­ments étaient-ils liés ? Glad­stone en était con­va­in­cu. Avant de quit­ter les dirigeants de l’Église d’Éphèse pour la dernière fois, Paul leur dit : « En tout, je vous ai mon­tré qu’il faut tra­vailler ain­si, pour venir en aide aux faibles, et se rap­pel­er les paroles du Seigneur Jésus, qui a dit lui-même : il y a plus de bon­heur à don­ner qu’à recevoir ».

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