Si vous pensez que la liberté d’expression vous autorise à critiquer les autres sans dommages, méditez ce qui suit. 1) Dieu a vu comme un péché le fait qu’Aaron et Myriam aient reproché à Moïse d’épouser une Éthiopienne. Il a frappé Myriam de la lèpre et Aaron s’est vite repenti en évoquant « Le péché que nous avons eu la folie de commettre ». Bien sûr, Dieu a guéri Myriam, mais seulement après l’avoir confondue en public. 2) La critique empoisonne les relations. Dieu va dire à Moïse : « Qu’elle soit exclue du camp pendant sept jours ; après quoi, elle y sera réintégrée » (v.14). La lèpre était contagieuse et les lépreux devaient s’isoler. Voilà une bonne leçon. Si je me forge une réputation de critique, les gens vont prendre leurs distances et m’éviter. C’est une question de confiance. Si je dis du mal des autres, j’en ferai de même avec eux. 3) La critique est un frein pour tout le monde. La Bible conclut : « Miryam fut exclue du camp pendant sept jours ; et le peuple ne partit pas, jusqu’à ce que Miryam y ait été réintégrée » (v.15). Bien des critiques ont déjà entravé les progrès d’une entreprise. 4) La critique abîme la relation avec Dieu. David a dit : « Éternel ! qui séjournera dans ta tente ? Qui demeurera sur ta montagne sainte ? Celui qui marche dans l’intégrité, qui pratique la justice et qui dit la vérité selon son cœur. Il ne calomnie pas de sa langue, il ne fait pas de mal à son prochain et ne jette pas le déshonneur sur ses proches […] Celui qui agit ainsi ne chancellera jamais » (Ps 15.1–3, 5).