Taillé(e) (2)

Dieu utilise les prob­lèmes pour nous tailler et nous ren­dre plus féconds. Mais il est par­fois dif­fi­cile de s’en ren­dre compte. Dieu peut se servir de toutes les sit­u­a­tions pour nous aider à grandir si on a la bonne atti­tude. Il utilis­era une frus­tra­tion, un revers de for­tune, une mal­adie soudaine, un mariage brisé, un enfant rebelle ou même la mort d’un être cher pour attir­er notre atten­tion. Bien sûr, ça fait mal. Toute taille est douloureuse. Par­fois, un jar­dinier élague un arbre jusqu’à ce qu’il ressem­ble à un totem ou à un cure-dent géant. Ce n’est pas beau à voir. Mais le proces­sus est effi­cace. Dieu n’est pas en colère con­tre nous. Paul dit : « Il n’y a plus de con­damna­tion pour ceux qui sont unis à Jésus-Christ » (Ro 8.1, BFC). Dieu ne punit pas ses enfants. Jésus a pris mon châ­ti­ment sur la croix. Dieu me taille pour mon bien. Atten­tion, cet éla­gage peut être impro­duc­tif si je ne coopère pas. Com­ment Dieu pro­duit-il l’amour, la joie, la paix, la patience, la gen­til­lesse, la bon­té, la fidél­ité, la douceur et la maîtrise de soi dans ma vie ? (voir Ga 5.22–23). Il pro­duit ces qual­ités en me per­me­t­tant d’af­fron­ter des sit­u­a­tions et des per­son­nes aux car­ac­téris­tiques con­traires. Il m’apprend à aimer en m’entourant de per­son­nes dif­fi­ciles. Il m’enseigne la patience en lais­sant les choses me frus­tr­er. Com­ment coopér­er avec Dieu ? La Bible a la réponse : « Soyez tou­jours joyeux. Priez sans cesse. En toute cir­con­stance, ren­dez grâces ; car telle est à votre égard la volon­té de Dieu en Christ-Jésus » (1Th 5.16–18).