La Bible dit : « Toutes les nations seront assemblées devant lui. Il séparera les uns d’avec les autres, comme le berger sépare les brebis d’avec les boucs, et il mettra les brebis à sa droite, et les boucs à sa gauche. Alors le roi dira à ceux qui seront à sa droite : Venez, vous qui êtes bénis de mon Père ; recevez en héritage le royaume » (v.32–34). Mais voici ce qui arrivera aux autres : « Il dira à ceux qui seront à sa gauche : Retirez-vous de moi » (v.41). Qu’est-ce qui détermine son choix ? Comment fait-il le tri ? Met-il d’un côté les gens d’une grande moralité et de l’autre ceux qui ont eu une vie dissolue ? Sépare-t-il ceux qui pratiquent la bonne doctrine de ceux qui la délaissent ? Non. Jésus a dit que la destinée de tous dépendra d’une seule chose : la compassion envers ceux qui sont dans le besoin. Vous allez dire : « Seule la foi nous sauve ! » C’est vrai. Mais comme Martin Luther l’a souligné : « La foi qui sauve n’est jamais seule ! » La Bible affirme que « la foi sans les œuvres est morte » (Ja 2.26). Pour Jésus, voici le critère dont il se servira pour nous évaluer et nous récompenser : «J’étais nu et vous m’avez habillé ; j’étais malade et vous avez pris soin de moi ; j’étais en prison et vous êtes venus me voir » (Mt 25.36, BFC). Puis il précise : « Toutes les fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait » (v.40). En clair, vous devez ouvrir votre cœur et répondre aux besoins de ceux qui vous entourent.