La Parole est l’ADN de Dieu

Un sec­ouriste qui veut réanimer quelqu’un par la bouche à bouche le fait à l’aide de son souf­fle. Il en est de même lorsqu’on médite la Parole de Dieu, car « toute Écri­t­ure est inspirée de Dieu ». Imag­inez que vous par­ticip­iez à une fête où l’on gon­fle des bal­lons avant de les faire éclater. Un biol­o­giste pour­rait recon­naître le vôtre car l’ADN, com­bi­nai­son géné­tique qui nous rend unique, est con­tenu dans le souf­fle. Si on applique ce principe à la lec­ture de la Bible, on com­prend à quel point elle est vitale pour notre esprit. Jean nous dit que « la Parole était Dieu » (Jn 1.1). Chaque fois qu’on se nour­rit de la Parole de Dieu, on se nour­rit aus­si de ses car­ac­téris­tiques. Pour cette rai­son, l’En­ne­mi cherche à nous occu­per autant que pos­si­ble, pour qu’on n’ait jamais le temps de la lire. Bien des prob­lèmes pour­raient être réso­lus si on se plongeait dans la Bible au quo­ti­di­en. Job dit : « Je n’ai pas altéré les com­man­de­ments de ses lèvres, j’ai fait pli­er ma volon­té aux paroles de sa bouche » (Job 23.12). Jérémie, le déprimé, « le prophète des lamen­ta­tions », dis­ait pour­tant : « Tes paroles se sont trou­vées devant moi et je les ai dévorées, elles ont fait la joie de mon cœur » (Jér 15.16). Jésus lui-même a souf­fert toutes les épreuves des hommes, et affron­té le Ten­ta­teur en per­son­ne. Quel était le secret de sa force ? « Il est écrit : l’homme ne vivra pas de pain seule­ment, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu » (Mt 4.4). Aujour­d’hui, nour­ris­sez-vous de la Parole de Dieu : c’est son ADN.