Parole du Jour

De l’éducation dans un monde troublé (2)

Voici pour les prochains jours quelques dilemmes de par­ents. 1) Le con­seil ou la cri­tique. Si un enfant est calme, agréable et docile, aime l’école, les devoirs et les tâch­es ménagères, l’instruire selon les principes de Dieu sera facile ! Hélas, la plu­part des enfants ont une volon­té forte et leurs pro­pres objec­tifs. Ils savent ce qu’ils veu­lent, quand et com­ment l’obtenir. Ils ont des pho­bies ali­men­taires, des préférences ves­ti­men­taires et leur pro­pres goûts musi­caux ! Leurs par­ents ont alors besoin d’aide pour créer la con­fi­ance dans une atmo­sphère ten­due. Dans ce cas, les con­seils peu­vent facile­ment se trans­former en cri­tiques, en soulig­nant les défauts de l’en­fant : « Tu es ridicule dans cette tenue… Tu n’es jamais à l’heure… Prends exem­ple sur ton frère ou ta sœur… » Il vaudrait mieux ori­en­ter l’en­fant vers la solu­tion. Même des con­seils val­ables don­nés de manière néga­tive porteront atteinte à l’es­time de soi, engen­dreront du ressen­ti­ment et détru­iront la pos­si­bil­ité d’in­stau­r­er le respect. Ils ont besoin d’entendre dire : « Je ne suis pas sur ton dos, je suis dans ton équipe ! » Lors d’un inévitable con­flit ordi­naire, il est ten­tant de se mon­tr­er autori­taire. Crier, insul­ter, hum­i­li­er est aux antipodes de l’objectif de l’éducation. L’en­fant se sent alors en colère, dére­spon­s­abil­isé, désori­en­té, ce qui l’incite à se rebeller. En revanche, si on guide l’enfant comme un coéquip­i­er, en l’aidant patiem­ment, des liens se créeront qui encour­ageront la coopéra­tion, la con­fi­ance et le respect mutuel.

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