Voici pour les prochains jours quelques dilemmes de parents. 1) Le conseil ou la critique. Si un enfant est calme, agréable et docile, aime l’école, les devoirs et les tâches ménagères, l’instruire selon les principes de Dieu sera facile ! Hélas, la plupart des enfants ont une volonté forte et leurs propres objectifs. Ils savent ce qu’ils veulent, quand et comment l’obtenir. Ils ont des phobies alimentaires, des préférences vestimentaires et leur propres goûts musicaux ! Leurs parents ont alors besoin d’aide pour créer la confiance dans une atmosphère tendue. Dans ce cas, les conseils peuvent facilement se transformer en critiques, en soulignant les défauts de l’enfant : « Tu es ridicule dans cette tenue… Tu n’es jamais à l’heure… Prends exemple sur ton frère ou ta sœur… » Il vaudrait mieux orienter l’enfant vers la solution. Même des conseils valables donnés de manière négative porteront atteinte à l’estime de soi, engendreront du ressentiment et détruiront la possibilité d’instaurer le respect. Ils ont besoin d’entendre dire : « Je ne suis pas sur ton dos, je suis dans ton équipe ! » Lors d’un inévitable conflit ordinaire, il est tentant de se montrer autoritaire. Crier, insulter, humilier est aux antipodes de l’objectif de l’éducation. L’enfant se sent alors en colère, déresponsabilisé, désorienté, ce qui l’incite à se rebeller. En revanche, si on guide l’enfant comme un coéquipier, en l’aidant patiemment, des liens se créeront qui encourageront la coopération, la confiance et le respect mutuel.