Parole du Jour

Maux de cœur (2)

PDJ-2018-06-12

On a beau dire : « Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’e­spoir », en s’imag­i­nant que les choses vont s’arranger. Mais lorsque tout espoir sem­ble per­du, la dépres­sion peut amen­er cer­taines per­son­nes à chercher une porte de sor­tie. Le sui­cide est-il une erreur ? Oui. C’est une erreur parce qu’il ne tient pas compte de Dieu. Si vous prenez votre vie, il ne peut plus rien faire pour vous. C’est une erreur parce qu’il laisse dans le cœur de vos proches un héritage de cha­grin incon­solable. De tout temps les lead­ers chré­tiens débat­tent et se divisent sur la ques­tion du sui­cide. Mais tous sont d’ac­cord pour croire en cette parole : « Un cœur soucieux déprime un homme » (Pr 12.25, BFC). La dépres­sion non soignée peut aboutir à l’au­tode­struc­tion. Pas besoin de se tir­er une balle dans la tête ou de faire une over­dose. Il suf­fit d’opter pour l’anorex­ie ou la boulim­ie, ou de cess­er de chercher de l’aide parce que celle qu’on a déjà reçue n’a pas eu d’ef­fet. Au bout du compte le résul­tat est le même. On estime que les femmes sont deux fois plus sujettes à la dépres­sion que les hommes. Les gens issus de milieux défa­vorisés auraient apparem­ment moins de chances d’être traités pour cette affec­tion parce qu’ils n’ont pas les moyens de se faire aider. La Bible a‑t-elle une réponse ? Oui : « Il donne de la force à celui qui est fatigué et il aug­mente la vigueur de celui qui est à bout de ressources. Les ado­les­cents se fatiguent et se lassent, et les jeunes hommes trébuchent bel et bien ; mais ceux qui espèrent en l’Éter­nel renou­vel­lent leur force » (Esa 40.29–31).

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