Notre travail dans le royaume de Dieu est celui d’un « ambassadeur », quel privilège ! Et quelle responsabilité ! Pour être ambassadeur, il faut être citoyen du pays que l’on représente. Paul dit : « Notre citoyenneté est dans les cieux » (Ph 3.20, NBS). En exil, Jean écrit : « J’étais dans l’île appelée Patmos. Je fus ravi en esprit au jour du Seigneur » (Ap 1.9–10). Pour Jean, peu importe où il se trouvait, ce qui comptait, c’était de représenter son Seigneur. Ma vie est la seule Bible que beaucoup liront jamais. Par ma bouche, ils recevront le seul Évangile que jamais ils entendront. Et mon attitude peut faire bien plus pour les gagner à Christ que tous mes arguments. Avant d’être crucifié, Jésus a fait cette prière pour ses disciples : « Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les garder du Malin. Ils ne sont pas du monde, comme moi, je ne suis pas du monde. Sanctifie-les par la vérité : ta parole est la vérité. Comme tu m’as envoyé dans le monde, moi aussi je les ai envoyés dans le monde » (Jn 17.15–18). Avant de nommer un ambassadeur, il est soumis au plus minutieux des examens. Son intégrité morale, ses actions financières, sa vie de famille, ses antécédents professionnels : ses moindres paroles, ses moindres actions sont passées au crible. Et c’est encore plus vrai pour les ambassadeurs du Roi des Rois ! Je n’oublie jamais de quel côté je suis. Je sais à quel royaume j’appartiens. Je n’oublie jamais qui je représente. Je suis ambassadeur de Christ !