Parole du Jour

Comment gérer la solitude (1)

En décem­bre 1998, un homme a été retrou­vé dans son apparte­ment de Bonn en Alle­magne, cinq ans après sa mort. Il avait quar­ante-trois ans quand il s’est éteint devant son téléviseur. Per­son­ne n’avait remar­qué son absence. Son pro­prié­taire n’a réa­gi qu’au moment où la banque a cessé de pay­er le loy­er. Un pro­gramme télé était encore posé sur son squelette, ouvert à la page du 5 décem­bre 1993, date de son décès. La télévi­sion était en veille, mais les lumières du sapin de Noël bril­laient tou­jours. Quand Dieu crée Adam, il dit : « Il n’est pas bon que l’homme soit seul ; je lui ferai une aide qui sera son vis-à-vis » (Ge 2.18). On est créé pour être en rela­tion. La soli­tude n’est pas une fatal­ité. Que faire pour l’éviter ? 1) Se trou­ver un besoin et y répon­dre. Sou­vent, la soli­tude n’est pas l’ab­sence de gens, mais d’objectifs. Mon­trez un réel intérêt pour les dif­fi­cultés des autres. Résis­tez à faire de vos pro­pres prob­lèmes et soucis le but de chaque con­ver­sa­tion. Paul dit : « Ne faites rien par rival­ité ou par vaine gloire, mais dans l’hu­mil­ité, estimez les autres supérieurs à vous-mêmes. Que cha­cun de vous, au lieu de con­sid­ér­er ses pro­pres intérêts, con­sid­ère aus­si ceux des autres » (Ph 2.3–4). 2) Offrez sans compter votre temps, vos tal­ents et vos tré­sors. Tout le monde n’ac­ceptera pas ce que vous pro­posez, mais quelqu’un le fera. Priez pour être guidé et con­tin­uez à ten­dre la main. Dieu dit : « Tu comptes beau­coup pour moi et je t’aime » (Esa 43.4, BFC).

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