Parole du Jour

Lorsque vous êtes critiqué(e)

2016-08-12-PDJ

Lorsque la cri­tique est con­struc­tive, tâchez d’en tir­er la leçon et de grandir en sagesse. Lorsqu’elle est injus­ti­fiée, sou­venez-vous que Jésus en a souf­fert lui aus­si, vous êtes donc en bonne com­pag­nie. Si vous êtes tenté(e) d’en pren­dre ombrage et de riposter, lisez ces ver­sets : « Mais si, tout en faisant le bien, vous sup­port­ez la souf­france, c’est une grâce devant Dieu. C’est à cela, en effet, que vous avez été appelés, parce que Christ lui aus­si a souf­fert pour vous et vous a lais­sé un exem­ple, afin que vous suiv­iez ses traces ; lui qui n’a pas com­mis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est pas trou­vé de fraude ; lui qui, insulté, ne rendait pas l’in­sulte ; souf­frant, ne fai­sait pas de men­aces, mais s’en remet­tait à Celui qui juge juste­ment » (v.20–23). En pleine guerre civile, Abra­ham Lin­coln signe un ordre de trans­fert pour quelques rég­i­ments, mais le secré­taire à la guerre Edwin Stan­ton refuse de l’exé­cuter, trai­tant le prési­dent de fou. Lorsque Lin­coln l’ap­prend, il répond : « Si Stan­ton dit que je suis fou, c’est sans doute vrai, car il a sou­vent rai­son, et il dit ce qu’il pense. Je vais revoir la ques­tion ». Quand Stan­ton le per­suade que l’or­dre est une erreur, Lin­coln le retire calme­ment. Un des aspects de la grandeur de Lin­coln se trou­ve dans sa capac­ité à s’élever au-dessus des mesquiner­ies, de l’ego, de toute sen­si­bil­ité aux opin­ions des autres. Il ne s’of­fen­sait pas facile­ment. Il accep­tait la cri­tique, démon­trant par là une des forces des grands de ce monde : l’hu­mil­ité. Alors, avez-vous été critiqué(e) ? Ne perdez pas votre temps, apprenez.

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