Les deux règles

Adam avait tout de par­fait : son tra­vail, son foy­er et son envi­ron­nement, toutes les choses aux­quelles on aspire. Com­ment les a‑t-il eues ? En rai­son de sa rela­tion avec Dieu ! Il lui a juste don­né deux règles de vie : « Tu pour­ras manger de tous les arbres du jardin ; mais tu ne mangeras pas de l’ar­bre de la con­nais­sance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mour­ras » (v.16–17). Voici donc les deux règles. 1) Avec Dieu, ce que j’obtiens en retour est tou­jours supérieur à ce que j’abandonne. Oui, je suis libre de manger tous les fruits du jardin. Mais trop sou­vent, comme tous les religieux légal­istes, je prends cette sorte de ver­sets et me con­cen­tre sur l’interdit qu’ils con­ti­en­nent. En fait, ma liste de choses à ne pas faire dépasse celle des choses que je suis libre de faire, ce qui va bien au-delà de ce que la Bible veut dire. Ma vie chré­ti­enne se mesure à mes lib­ertés, non à mes inter­dic­tions. 2) Si ma vie est con­forme à la Parole de Dieu au lieu d’être guidée par mes envies, j’obtiens des béné­dic­tions. Dieu dit : « Oh ! s’ils avaient tou­jours ce même cœur pour me crain­dre et pour observ­er tous mes com­man­de­ments, afin qu’ils soient heureux à jamais, eux et leurs fils ! » (De 5.29). La seule chose que Dieu me refuse, c’est le droit de déter­min­er par moi-même ce qui est bien ou mal, car il sait que je ne suis pas apte à le faire. Je dois vivre selon la révéla­tion divine plutôt que selon mes pen­chants. Dieu, dans son amour et sa sagesse, a mis en place ces lim­ites pour me pro­téger et me bénir.