Paul écrit : « Épaphras, […] ne cesse de combattre pour vous dans ses prières ». Prier pour les autres relève parfois du combat. Une fois que vous l’avez compris et accepté, vous ne serez plus découragé par une prière qui ne vous fait pas « frissonner ». Vous pourrez vous dire en souriant : « La Bible le dit bien ». G. Campbell Morgan a dit : « Celui qui se satisfait d’une prière riche et éloquente ne peut avoir prié vraiment ». Vous pouvez certes vous sentir bien après avoir prié mais le but de la prière n’est pas de se sentir bien pendant et après. 1) La prière est un devoir. C’est comme partir au travail. Vous y allez par devoir et pour ce qu’il apporte. 2) La prière est une discipline. Comme le disaient les anciens, il faut prier en dépit des pensées vagabondes, de la fatigue, des peurs, et de toute autre forme de résistance et de distraction. En pénétrant dans la « zone de prière », vous essuierez toutes les attaques possibles de Satan. Mais si vous demeurez ferme dans le nom de Jésus, les puissances des ténèbres se retireront et vous gagnerez (Jn 14.13–14). 3) La prière est une joie. Ça n’arrivera pas à chaque fois, mais si vous êtes fidèle dans la prière, il y aura des moments où votre être tout entier sera conscient que Dieu est là, qu’il répond à votre prière et vous guide. Et même si la réponse n’est pas tout à fait claire, vous partirez en disant : « Maintenant je suis en paix ».