À la fin d’une représen­ta­tion théâ­trale, en guise de rap­pel, l’acteur prin­ci­pal a épaté les spec­ta­teurs en réc­i­tant le psaume 23, et toute la salle s’est lev­ée pour lui faire une ova­tion. L’acteur a demandé ensuite quelques mots à un vieux pas­teur présent dans l’auditoire. Celui-ci, à la sur­prise générale, a réc­ité le même psaume. Cepen­dant, à la fin, la salle était plongée dans le silence et beau­coup avaient les yeux humides. C’est alors que l’acteur, debout aux côtés du vieux pas­teur, a dit : « Mes­dames et messieurs, la dif­férence entre lui et moi, c’est que je con­nais ce psaume par cœur, mais lui con­naît le berg­er ». Alexan­der Maclaren, un grand prédi­ca­teur écos­sais, expli­quait que tout ce qu’il savait dépendait de l’heure quo­ti­di­enne qu’il pas­sait avec Dieu. Pen­dant cette heure, on pou­vait entr­er dans son bureau, mais en gar­dant le silence. Maclaren était assis dans son vieux fau­teuil avec sa Bible sur ses genoux. Par­fois, il lisait quelques pages, mais la plu­part du temps, il avait la tête dans les mains. Pen­dant cette heure, il ne lisait jamais la Bible pour pré­par­er une prédi­ca­tion. Un de ses assis­tants avait même remar­qué qu’il la lisait comme un enfant peut lire une let­tre de son père ou comme quelqu’un se délecte des écrits d’un être cher. Que savez-vous de Dieu ? Voulez-vous vrai­ment le con­naître ? La réponse ne se trou­ve pas dans ce que vous dites, mais dans ce que vous faites. Vous ne pour­suiv­ez que ce que vous aimez pro­fondé­ment. Le psalmiste dit : « Mon cœur dit de ta part : Cherchez ma face ! Je cherche ta face, ô Éternel ! »