Un bon négociateur sait que trop parler est un signe de manque d’assurance ou de faiblesse. Parfois, le mot le plus efficace, peu importe la langue, est un simple oui ou non, sans autre explication. En fait, c’est la réponse qui convient à la plupart des décisions. Pour ce faire, posez-vous trois questions. 1) Est-ce à moi seul de décider ? Si oui, n’hésitez pas et tranchez. Mais avant, appuyez-vous sur ce verset : « Si quelqu’un d’entre vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu qui donne à tous libéralement et sans faire de reproche, et elle lui sera donnée » (Ja 1.5). 2) Que se passera-t-il si je remets la décision à plus tard ? Dans la plupart des cas, soit les choses vont s’améliorer, soit empirer pour l’une ou l’autre des parties. Alors pesez soigneusement votre décision, sachant qu’elle est susceptible de pencher en faveur de l’argument le plus percutant, puis décidez. À ce moment-là, appuyez-vous sur ces versets : « Confie-toi en l’Éternel de tout ton cœur, et ne t’appuie pas sur ton intelligence ; reconnais-le dans toutes tes voies, et c’est lui qui aplanira tes sentiers » (Pr 3.5–6). 3) Y a‑t-il dans chacune de mes décisions une dimension morale et spirituelle ? Si vous heurtez vos convictions ou votre personnalité pour plus de popularité ou de profit, vous vous retrouvez moralement et spirituellement en faillite. Alors gardez vos valeurs, basez vos décisions dessus, et tenez-vous-en à cette Parole : « L’homme de bien obtient la faveur de la part de l’Éternel » (Pr 12.2).