Chuck Swindoll a dit : « Goliath me rappelle un lanceur de javelot malvoyant. Il n’a aucun record, mais tout le monde le craint ! Chaque jour, Goliath arpentait la vallée en proférant des menaces. Les troupes israélites tremblaient de peur ! L’intimidation avait fonctionné, jusqu’à ce que David se présente au nom du Seigneur des Armées et tue le Philistin avec une simple pierre. Cet épisode montre deux vérités intemporelles. 1) On ne gagne pas un combat en usant des techniques de l’ennemi. Quand on se bat avec les armes du monde, on devient comme le monde. La Bible précise que David n’avait pas d’épée à la main. Son arme la plus puissante, celle qui le rendait unique et victorieux, c’était son intime bouclier de la foi. Celui-ci l’a préservé de la peur, a éclairci sa vision, et lui a donné de l’assurance au milieu du chaos. 2) Abattre des géants demande du talent et de la discipline. Faire tournoyer la fronde de l’Esprit est bien plus délicat que de brandir le gourdin de la chair. Paul dit : “Nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais […] contre les dominateurs des ténèbres d’ici-bas, contre les esprits du mal dans les lieux célestes” (Ep 6.12). N’oubliez pas, la lutte n’est pas un sport d’équipe. Goliath a dit : “Choisissez un homme qui descende contre moi” (1S 17.8). Tant que dure la bataille, vous êtes l’unique cible de l’Ennemi. Si vous affrontez votre géant personnel, soyez comme David : confiez-vous à Dieu, chargez votre fronde, et laissez Dieu remporter la victoire pour vous. »