La médisance peut être une friandise irrésistible. Alors, comment ne pas y succomber ? Il suffit de se l’interdire ! Demandez-vous pourquoi vous aimez être porteur de mauvaises nouvelles. Est-ce votre seule façon de vous faire des amis ? Aimez-vous être le centre d’intérêt ? Vous sentez-vous supérieur(e) si vous savez sur un tiers des choses négatives que votre auditeur ne sait pas ? Pourquoi êtes-vous prêt(e) à utiliser le temple de Dieu comme une « poubelle » en écoutant les commérages ? (voir 1Co 6.19). Qu’allez-vous en faire ? Est-ce que vous vous ennuyez et avez besoin d’activités intéressantes ? Les gens qui connaissent et s’engagent dans le but que Dieu leur a assigné n’ont pas le temps pour les médisances. Donc, si vous voulez vraiment vous en débarrasser, menez une guerre totale contre elles. Faites savoir à tous que vous ne colporterez ni n’écouterez plus de détails croustillants. Affirmez que le bureau, la maison, l’église ou les loisirs sont tous une « zone franche », exempte de potins, et faites tout votre possible pour éviter les ragots. Salomon écrit : « Celui qui répand la calomnie dévoile les secrets ; ne fréquente pas celui qui ouvre ses lèvres » (Pr 20.19). Si votre langue est utilisée de manière judicieuse, votre capital au ciel augmente. Vous pouvez déclarer humblement en toute dépendance du Père : « Reçois favorablement les paroles de ma bouche et la méditation de mon cœur en ta présence, ô Éternel, mon rocher et mon rédempteur » (Ps 19.14). Voici donc votre parole du jour : ne soyez pas médisant(e) !
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