Demander son chemin

Je peux être sincère dans mes inten­tions, et pour­tant me tromper ! La Bible dit que la pluie tombe « sur les justes et sur les injustes » (Mt 5.45). Le principe de causal­ité s’ap­plique à tous, et même les meilleures inten­tions ne mèneront pas à bon port si on suit le mau­vais chemin. Quand j’envisage d’in­ve­stir, je me ren­seigne, je m’adresse à des experts, je me lance, et tout sem­ble aller pour le mieux. Je m’imagine alors qu’il s’ag­it d’une bonne déci­sion. Puis l’i­nat­ten­du se pro­duit. Une réces­sion arrive et le marché s’ef­fon­dre. Je n’y suis pour rien, l’intention était bonne. Mais ça ne change pas le résul­tat final. Je suis tout de même per­dant. On ne peut pas se fier à ce qui « paraît droit devant un homme » (Pr 16.25). Il faut pour­suiv­re ce qui est juste aux yeux de Dieu. Jésus dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi » (Jn 14.6). Si je n’ai pas don­né ma vie au Christ, je suis déjà sur la mau­vaise voie. Je dois alors opér­er un demi-tour, lui deman­der par­don pour mes péchés, et me laiss­er me con­duire sur le chemin de l’éternité. Un croy­ant désori­en­té doit avant tout prier, lire sa Bible et écouter ce que Dieu veut lui dire. Les dis­ci­ples sur la route d’Em­maüs ont dit : « Notre cœur ne brûlait-il pas au-dedans de nous, lorsqu’il nous expli­quait les Écri­t­ures ? » (Lu 24.32). Que Dieu me révèle sa Parole, quitte à me don­ner une indi­ges­tion spir­ituelle, afin d’être réori­en­té dans la bonne direc­tion ! Je peux compter sur lui !