
Lorsque Dieu accorde un don spirituel, il ne le reprend pas. Paul dit : « Les dons gratuits et l’appel de Dieu sont irrévocables ». Il dit encore : « Si quelqu’un vient à être pris en faute, vous qui avez l’Esprit de Dieu, ramenez-le dans le droit chemin ; mais faites preuve de douceur à son égard. […] Aidez-vous les uns les autres à porter vos fardeaux : vous obéirez ainsi à la loi du Christ. Si quelqu’un pense être important alors qu’il n’est rien, il se trompe lui-même » (Ga 1–3, NFC). Lorsqu’un frère ou une sœur s’égare, la Bible nous demande de les confronter avec amour, les corriger, les conseiller avec douceur et les protéger. La Bible dit : « L’amour couvre une multitude de péchés » (1P 4.8). Couvrir ne signifie pas recouvrir, mais fournir un abri où se restaurer. Est-ce que la restauration est parfois compliquée ? Oui, surtout si d’autres ont été blessés et la famille de Dieu mise en cause. Pourtant, ces frères et sœurs font toujours partie notre famille spirituelle ! Le monde observe comment on gère la situation. Si on condamne celui qui trébuche, pourquoi le monde se tournerait-il vers nous pour obtenir de l’aide ? Jésus a guéri un aveugle en lui frottant les yeux avec de la boue et en lui disant d’aller se laver dans la piscine de Siloé. On ignore si cette piscine était loin. Mais l’homme avait besoin de quelqu’un qui l’accompagne jusqu’à ce qu’il l’atteigne et qu’il recouvre la vue. C’est ce que les chrétiens sont appelés à faire aussi envers les autres.