Accepter de changer (3)

Le change­ment doit d’abord com­mencer par nous. Dans les Peanuts, Lucy dit à Char­lie Brown qu’elle aimerait chang­er le monde. Char­lie lui demande : « Par où com­mencerais-tu ? » Elle lui répond : « Par toi. » En cas de prob­lèmes con­ju­gaux, on prie par­fois : « Seigneur, aide mon con­joint à chang­er ! » Mais peut-être que les choses pour­raient s’arranger si on pri­ait : « Seigneur, aide-moi à chang­er. » Amélior­er l’at­mo­sphère à la mai­son, c’est sou­vent trans­former d’abord ses pro­pres com­porte­ments. La Bible dit : « Ayez tous les mêmes pen­sées et les mêmes sen­ti­ments, soyez pleins d’amour frater­nel. […] Ne ren­dez pas le mal pour le mal, […]. Bénis­sez au con­traire […] afin d’hériter de la béné­dic­tion » (1P 3.8–9, NBS). Lorsque quelque chose nous déplaît, on veut que tout le monde change, sauf nous ! En fait, on est résis­tant au change­ment. Une auteure l’ex­prime ain­si : « Au départ, les gens refusent de croire qu’une chose nou­velle puisse être faite, puis ils espèrent qu’elle peut l’être, ensuite ils con­sta­tent que c’est pos­si­ble et elle est réal­isée. Et tout le monde se demande pourquoi ça n’a pas été fait avant. » Pour trans­former son monde, il faut d’abord chang­er soi-même. Le Psalmiste prie : « Ô Dieu, regarde au fond de mon cœur et con­nais-moi […] Regarde si je suis sur un chemin dan­gereux et con­duis-moi sur ton chemin » (23–24). Lorsque vous changez, les autres le remar­quent et réagis­sent en con­séquence. Alors, faites de cette prière la vôtre : « Seigneur, que le change­ment que je cherche com­mence en moi ! »