Les conflits familiaux révèlent de nous le meilleur et le pire. Le problème n’est pas le conflit, c’est notre caractère ! Le conflit révèle seulement quelles sont nos priorités. Abram mettait la famille en premier et Loth l’argent. Abram cherchait l’unité, Loth son bien-être. Abram marchait par la foi, Loth par la convoitise. Abram aimait donner, Loth aimait prendre. Examinons les événements : 1) Qu’aurait-il dû se passer ? Le jeune aurait dû se soumettre à l’ancien, l’accompagnateur au guide et le moins spirituel au plus spirituel. Mais Loth s’est trompé complètement ! 2) Qu’aurait-il pu arriver ? En tant que responsable désigné par Dieu, Abram aurait pu imposer sa volonté, mais il ne l’a pas fait. Il aurait pu vouloir s’imposer coûte que coûte, mais il ne l’a pas fait. Il aurait pu exiger de Loth qu’il paie sa dette, mais il ne l’a pas fait. 3) Qu’est-il arrivé ? Abram a privilégié leur relation à son intérêt personnel. Ensuite, il a renoncé à ses droits pour la paix familiale. Enfin, il a tendu l’autre joue en laissant Loth décider. Le supérieur s’est effacé devant le subordonné. Le plus fort a tenu compte du plus faible. Le plus adulte a fait grâce au plus immature. Abram est-il devenu le plus faible et Loth le plus fort ? Abram a‑t-il perdu et Loth gagné ? Non ! Dieu a toujours le dernier mot. « Regarde vers le nord et le midi, vers l’est et l’ouest ; car tout le pays que tu vois, je te le donnerai » (Ge 13.14–15). Faire les choses selon Dieu est le plus sûr moyen de connaître la paix et la prospérité.