1) Il y a des faveurs que vous n’ob­tien­drez jamais sans les deman­der. En out­re, « deman­der et recevoir » opère des mir­a­cles pour votre amour pro­pre. Imag­inez la joie des filles de Tseloph­had lorsqu’elles ont obtenu sat­is­fac­tion. Il est sûr qu’elles avaient un moral d’aci­er sinon elles n’au­raient rien ten­té. En qual­ité d’en­fant de Dieu racheté, dites : « Si Dieu est pour nous, qui sera con­tre nous ? » (Ro 8.31). 2) Il est vital de choisir le bon moment. « L’homme pru­dent voit le mal­heur et se cache. Les sim­ples passent out­re et en sont punis » (Pr 27.12). Les cinq filles de Tseloph­had ont revendiqué leurs droits alors qu’elles étaient encore dans le désert. La Terre Promise restait à con­quérir. Rien ne vaut un bon plan­ning. Ne restez pas là à sup­pos­er que les autres ne cherchent que votre bien-être. Mais quand votre patron annonce une hausse des salaires, ce n’est pas le moment de lui réclamer une aug­men­ta­tion. Ces filles avaient amélioré la con­di­tion de chaque femme en Israël. Grâce à vos reven­di­ca­tions, vous serez béni(e) mais les autres aus­si. 3) Con­tentez si pos­si­ble tout le monde. Pour ces femmes, la bataille n’é­tait pas finie. Leurs oncles allaient remet­tre en cause les nou­velles règles, pré­tex­tant que si ces filles se mari­aient en dehors de la tribu, celle-ci perdrait les ter­res acquis­es. Dieu a donc instau­ré une autre loi con­di­tion­nant la pos­ses­sion d’une terre à un mariage interne à la tribu (voir No 36.5–11). Ce principe s’ap­plique encore d’un point de vue spir­ituel dans le mariage. « [Une femme] est libre de se mari­er à qui elle veut ; seule­ment, que ce soit dans le Seigneur » (1Co 7:39). Idem pour les hommes.