Dieu a dit : « Mes pensées ne sont pas vos pensées […]. Autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant mes voies sont élevées au-dessus de vos voies et mes pensées au-dessus de vos pensées » (v.8–9). Tant que l’on n’a pas accepté le fait que Dieu ne pense pas comme nous, on remet en question ses voies et l’on doute même de son amour. On tente d’éviter la douleur, mais souvent Dieu l’utilise pour nous apporter la paix. On veut du réconfort, lui veut nous forger le caractère. On poursuit des choses qui ne durent pas, lui nous dit de bâtir notre vie sur ce qui dure pour l’éternité. Le fait est que Dieu habite dans une dimension insondable. Salomon a dit à propos de Dieu : « Mais qui a le pouvoir de lui bâtir une maison, puisque les cieux des cieux ne peuvent le contenir ? » (2Ch 2.5). Ce qui nous contrôle ne contrôle pas Dieu, et ce qui nous inquiète ne l’inquiète pas. Un aigle se soucie-t-il des embouteillages ? Non, il plane au-dessus. Une baleine est-elle dérangée par un ouragan ? Bien sûr que non, elle plonge en-dessous. Un lion est-il dérangé par une souris qui se dresse sur son chemin ? Non, il l’enjambe. Et Dieu fait encore bien davantage. Ce qui est impossible à l’homme est possible à Dieu (voir Mt 19.26). Dieu peut être partout à la fois, et il peut entendre et répondre à toutes les prières qui viennent à lui. Pensez‑y : Dieu travaille selon un plan et un but, il est sur le trône et contrôle tout, mais il veille toujours sur chaque détail de votre vie. Que cette vérité vous réconforte en ce jour.