Le pont qui relie Brooklyn à l’île de Manhattan, est l’un des plus célèbres au monde. Lorsque l’ingénieur John Roebling est choisi en 1867 pour le construire, tous les experts en ponts affirment que son idée est irréalisable. Roebling convainc son fils Washington, également ingénieur, de travailler avec lui. À eux deux, ils développent le concept, résolvent les problèmes que d’autres avaient anticipés et embauchent une équipe pour construire le pont. Après seulement quelques mois, un tragique accident sur le chantier coûte la vie à John, et quelques mois plus tard, Washington, victime d’un accident de décompression, est atteint d’un lourd handicap physique. Tout le monde pensait que le projet serait abandonné, car les Roebling étaient les seuls à connaître les rouages de la construction du pont. Washington, cependant, était encore capable de réflexion et brûlait d’envie de voir le pont achevé. Allongé sur son lit d’hôpital, il communiquait avec les ingénieurs en tapant avec un doigt sur le bras de sa femme un code correspondant à ce qu’il voulait qu’elle leur dise. Il a ainsi communiqué ses instructions pendant treize ans, jusqu’à ce que le pont soit achevé ! Voilà ce qu’on appelle l’esprit de conquête. L’apôtre Paul l’exprime ainsi : « Nous sommes pressés de toute manière, mais non pas écrasés ; désemparés, mais non pas désespérés ; persécutés, mais non pas abandonnés ; abattus, mais non pas perdus » (v.8–9, NBS). Ces mots résument l’esprit de conquête, l’esprit que Dieu peut vous donner.
Un esprit de conquête
