Julie Coleman a écrit : « Je me rendais à Philadelphie en voiture, pour assurer une conférence, lorsque j’ai réalisé que j’avais oublié de faire le plein. Habituellement, je sélectionne l’endroit où je m’arrête. Mais comme j’étais sur une route déserte, je commençais à désespérer. Il faisait 40 degrés à l’ombre et je n’avais pas la moindre bouteille d’eau. J’ai roulé jusqu’à un carrefour où se trouvaient quatre maisons et une station d’essence, un endroit perdu sorti tout droit de l’enfer ! En temps normal, je n’y aurais pas même jeté un regard, mais ce jour-là, c’était comme un coin de paradis ! C’est étonnant comme les circonstances peuvent influencer nos sentiments ». Poursuivi pas ses ennemis, David priait ainsi : « Je me sens devant toi comme une terre qui meurt de soif. […] fais-moi connaître quel chemin je dois suivre » (Ps 143.6, 8, BFC). La prière de David aurait-elle été différente s’il avait été dans le luxe, entouré de gens à son service ? L’incertitude du prochain repas et les nuits à dormir dehors changent la vision des choses. Lorsque la vie nous sourit, nous devenons vite autonomes et oublions Dieu. Sur le plan spirituel, vous pouvez voyager sans carburant jusqu’à la venue d’une épreuve. Mais si le réservoir est vide, à qui la faute ? La station-service n’a pas bougé ! Vous avez choisi de ne pas vous arrêter ! Lorsque vous roulez à vide, vous finissez par blesser vos proches et devez gérer la culpabilité qui suit la panne sèche. Dieu dit pourtant : « Je vais arroser le pays qui meurt de soif ». C’est pourquoi, aujourd’hui, prenez votre Bible et faites le plein de votre âme !