Un tra­vail inachevé vous pompe autant d’én­ergie que si vous l’aviez fini. William James a dit : « Il n’y a rien de plus fati­gant qu’une tâche inachevée ». Inter­net n’arrange rien. On reçoit main­tenant plus de mes­sages en un jour que jadis en un mois. Quand on ne parvient pas à se con­cen­tr­er, on ne va pas au bout. On en ressort frus­tré, avec l’impression d’avoir été inef­fi­cace. Si vous ne gérez pas votre temps, les gens et les urgences s’en charg­eront à votre place. Avant de choisir ses douze dis­ci­ples ou de calmer la tem­pête en Galilée, Jésus a passé la nuit en prière. « Il s’éloigne de nou­veau dans la mon­tagne, tout seul » (Jn 6.15, PDV). Notez les mots « de nou­veau ». Jésus s’isolait régulière­ment pour déter­min­er ses pri­or­ités. Mac Ander­son dit : « Quelque chose se passe quand nous accep­tons la respon­s­abil­ité de nos actes. Pas facile, puisque par nature, les humains ont ten­dance à “se ren­voy­er la balle”. Avec les années et plus de sagesse, quand les choses tour­nent mal, je sais où trou­ver le coupable… dans le miroir. Ce sont les choix que j’ai faits qui m’ont amené pré­cisé­ment là où je suis aujourd’hui. Pour mieux con­trôler son des­tin, il faut assumer ses respon­s­abil­ités. Vous n’êtes plus spec­ta­teur mais acteur. Les autres recherchent votre lead­er­ship. Votre répu­ta­tion de médi­a­teur grandit. Vous avez la sat­is­fac­tion du tra­vail accom­pli. Avec moins de colère, de frus­tra­tion, de sen­ti­ment d’impuissance, votre san­té physique s’améliore. Il y a des retombées pos­i­tives dans votre vie per­son­nelle et spir­ituelle. Par­fois, gag­n­er, ce n’est pas finir pre­mier, mais tout sim­ple­ment finir ! »