Parole du Jour

Méditer les Écritures

Pour grandir spir­ituelle­ment, on a besoin d’un régime à base de textes bibliques. Ce régime est néces­saire et suff­isant, il n’y a pas d’alternative, pas de sub­sti­tu­tion. Le poète T. S. Eliot a dit : « Tout ce que nous man­geons a un effet sur nous. On le sent bien dans le proces­sus de diges­tion ; et je crois qu’il en est exacte­ment de même pour tout ce que nous lisons. » Je suis ce que je lis. Mais si je vais plus loin, lire sans méditer, c’est comme manger sans digér­er. Si je veux absorber la nour­ri­t­ure, je ne vais pas sim­ple­ment la lire. Je vais la rumin­er. Méditer, c’est métabolis­er la Parole. Ain­si elle pénètre dans mon esprit et mon âme. L’écrivain français Jacques Réda avait une rou­tine par­ti­c­ulière. Il se prom­e­nait dans les rues de Paris dans le but de voir une nou­velle chose chaque jour. C’est ain­si qu’il a renou­velé son amour pour la ville. Je renou­velle mon amour pour Dieu de la même manière. Cet amour grandit à mesure que je décou­vre de nou­velles dimen­sions de sa per­son­nal­ité, prin­ci­pale­ment révélée dans les pages de la Bible. Et si j’abordais la Parole de Dieu comme Jacques Réda par­court les rues de Paris ? Voici le secret de la crois­sance spir­ituelle : je ne peux pas sim­ple­ment lire la Bible, je dois la méditer. La lec­ture élar­git la com­préhen­sion, mais la médi­ta­tion apporte de la pro­fondeur. Si je me con­tente de lire les Écri­t­ures, ma com­préhen­sion de Dieu n’a qu’une dimen­sion. La Bible est comme un kaléi­do­scope. Chaque fois que je la tourne, une nou­velle vérité m’apparaît.

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