Penser à dire : « Je t’aime »

Espérant sauver leur rela­tion, une femme traîne son mari devant un con­seiller mat­ri­mo­ni­al qui lui demande : « Est-ce que vous dites à votre femme que vous l’aimez ? » L’homme grom­melle : « Je lui ai dit quand nous nous sommes mar­iés, et que si jamais je changeais d’avis, je le lui ferais savoir. » Sérieuse­ment, les gens savent que vous les aimez si vous leur mon­trez et si vous leur dites. La rela­tion entre Jonathan et David était si forte qu’ils étaient prêts à don­ner leur vie l’un pour l’autre. Pour­tant la Bible dit : « Jonathan fit de nou­veau prêter ser­ment à David […] car il l’aimait ». Si on perd un être cher, on réalise que les rela­tions sont beau­coup plus impor­tantes que les biens. On a ten­dance à l’ou­bli­er, dans la course au podi­um. Mais le fait de savoir que la vie est courte change tout. On a hâte de dire les mots essen­tiels que l’on a oublié de pronon­cer, et de faire ce que l’on a nég­ligé. Par­fois l’é­go­cen­trisme se fait pass­er pour de l’am­bi­tion ou du zèle religieux et empêche d’ex­primer son amour aux proches qui ont besoin de l’en­ten­dre. Appel­er, envoy­er un mes­sage, faire un cadeau, dire « je t’aime ». La plu­part du temps, les gens n’ont pas besoin de notre avis. Si on leur donne de l’amour et du sou­tien, ils trou­vent générale­ment leurs pro­pres solu­tions. Oui, il est impor­tant de rem­plir la mis­sion que Dieu nous a con­fiée, mais pas au détri­ment des per­son­nes qui comptent. Les gens ne se lassent jamais d’en­ten­dre ces trois petits mots : « Je t’aime ». À la réflex­ion, rien n’est plus simple.