Jésus prêchait à Capernaüm lorsqu’on vint lui amener un paralytique. Malgré son envie, cet homme était incapable de bouger. La paralysie spirituelle, c’est pareil. Au fond de vous, vous savez ce qu’il faut faire pour réussir, mais votre esprit ne répond pas. Que se passe-t-il ? Un stress constant crée une pression qui peut devenir frustration et engendrer de la lassitude. Tout vous semble fade. Rien ne vous enthousiasme. Les jours passent, et vous commencez à penser que jamais rien de bon ne vous arrivera. Que vous viviez dans un château ou dans une cabane, tant que votre esprit n’est pas libéré, c’est comme si vous viviez en prison. Il y a plusieurs sortes de paralysies spirituelles. Il y a celle qui vous empêche de maîtriser vos sentiments. Vous êtes incapable de garder des choses vitales comme votre travail ou vos relations. Vous sentez bien que quelque chose cloche mais vous ne pouvez rien changer. Il y a celle qui découle d’un épuisement moral ou physique. Quand les gens vous exploitent sans cesse, vous pouvez vous tarir. Impossible d’encourager les autres sans avoir refait le plein à la vraie source. Refusez de rester un jour de plus paralysé, impuissant, épuisé. Comme le paralytique de Capernaüm, vous trouverez la réponse en Jésus. Il apporte la joie, la liberté et une raison de vivre ; « Il redonne des forces à celui qui en manque, il rend courage à celui qui est épuisé » (Esa 40.29, PDV). Mais il vous reste encore à faire votre part : « Édifiez-vous vous-mêmes sur votre très sainte foi, priez par le Saint-Esprit, maintenez-vous dans l’amour de Dieu » (Jude.20–21).