Ce chapitre parle d’un prophète qui coupe des arbres près d’une rivière lorsque le fer de sa hache tombe à l’eau. Il dit à Élisée : « Quel malheur, Maître ! C’est une hache que j’avais empruntée ! » (v.5). Il parle au passé. Pour lui, ce fer a disparu à jamais. Il ne s’attend absolument pas à le récupérer. Il montre à Élisée où il l’a perdu. Élisée coupe un bâton et le jette dans l’eau, et il se produit un miracle inédit : « Aussitôt le fer de hache revint à la surface ». La situation n’a pourtant rien de crucial. Oui, c’est une tête de hache prêtée. Oui, elle a disparu. Mais si c’est la pire chose que l’on ait vécue, on a mené une vie plutôt protégée. C’est comme lorsque Jésus transforme l’eau en vin lors d’un banquet de mariage. Pourquoi gaspiller son premier miracle à aider les mariés à éviter l’embarras parce qu’ils n’ont pas stocké suffisamment de vin pour leur réception ? Voilà qui révèle quelque chose sur Dieu. Il se préoccupe des petites choses, comme une réception ou une hache empruntée. Rien n’est trop grand pour notre Dieu, et rien n’est trop petit pour lui non plus. Pierre affirme : « Déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, car il prend soin de vous » (1P 5.7). Notez les mots « tous vos soucis ». Ce qui compte pour vous compte aussi pour votre Père céleste affectueux. Salomon dit : « Reconnais-le dans toutes tes voies, et c’est lui qui aplanira tes sentiers » (Pr 3.6). Notez les mots « toutes tes voies ». Aujourd’hui, Dieu veut que vous partagiez chaque détail de votre vie avec lui.