Il fal­lait qu’ils soient qua­tre pour amen­er cet homme devant Jésus, et heureuse­ment ils n’é­taient pas du genre à aban­don­ner facile­ment. Ils ont écarté la foule. Ils sont même passés par le toit. Alors, si vous désirez servir les gens : 1) soyez au courant de leurs besoins. Ils font sans doute bonne fig­ure, pour­tant, au fond d’eux, ils sont gra­bataires. Lorsqu’ils sont seuls, ils s’écri­ent : « Dieu, sans ton aide je suis perdu(e) ». Ils ne lui cachent pas leur souf­france, leur dés­espoir et leur impuis­sance. 2) ne les lais­sez pas tomber. S’en­gager à amen­er une per­son­ne à Jésus sig­ni­fie la relever, ne pas la lâch­er, et la porter jusqu’au bout du chemin. C’est la ras­sur­er, l’en­cour­ager, et la sécuris­er jusqu’au moment où Jésus la touche. 3) lais­sez Jésus faire à sa manière. Les gens qui souf­frent savent rarement ce dont ils ont besoin, mais Jésus le sait. Une fois que vous les avez amenés à lui, retirez-vous et lais­sez-le agir. À force de pass­er du temps dans l’église, nous avons ten­dance à chercher des signes extérieurs de change­ment. Mais Jésus s’est ren­du compte que cet homme avait d’abord besoin de par­don : « Mon enfant, tes péchés te sont par­don­nés » (v.5). Ensuite il s’est occupé de son sec­ond besoin : « Lève-toi, prends ton lit et va dans ta mai­son » (v.11). Ne rejetez pas le tra­vail de Dieu sous pré­texte que vous ne le com­prenez pas. Il sait ce qu’il fait et ne fait jamais rien à moitié. Dès qu’il se met au tra­vail en nous, il «  en pour­suiv­ra l’achève­ment » (Ph 1.6).