Parole du Jour

Gérer les déceptions (2)

On peut être déçu par ses chefs. Il est raisonnable de faire con­fi­ance à Eli, le grand prêtre d’Is­raël. C’est ce que la mère de Samuel pense lorsqu’elle lui con­fie son fils, con­va­in­cue qu’il le con­seillerait pour le ser­vice de Dieu. Mais Eli a un sérieux défaut. C’est un père faible et absent pen­dant que ses fils abusent de leurs priv­ilèges, acceptent des pots-de-vin et fréquentent des pros­ti­tuées. Le jeune Samuel aurait facile­ment pu mal tourn­er. Mais non, il a ravalé sa décep­tion et a gardé les yeux fixés sur Dieu : « Samuel gran­dis­sait et l’Éter­nel était avec lui » (1S 3.19). Résul­tat, il est devenu l’un des plus grands prophètes d’Is­raël. Com­ment réa­gir quand un dirigeant nous déçoit ? En gar­dant les yeux fixés sur le Seigneur ! On peut aus­si être déçu par sa famille. Par­lez-en à Joseph. Lorsque Dieu lui donne la vision de son suc­cès futur, il pense que ses frères vont s’en réjouir. Mais ils en sont jaloux et le vendent comme esclave. Loin de chez lui, il est enfer­mé pen­dant des années pour un crime qu’il n’a pas com­mis. Il aurait pu être amer, ressass­er les torts subis et pré­par­er sa vengeance. Mais alors, il serait mort, con­damné anonyme dans une prison étrangère. Au con­traire, il a per­mis à Dieu de le jus­ti­fi­er. Et Dieu fera la même chose pour nous. Il nous dit : « Toute arme forgée pour te nuire ne te fera aucun mal. Quiconque t’ac­cusera au tri­bunal, tu le feras con­damn­er. Voilà la part que je réserve à ceux qui sont mes servi­teurs, voilà les droits que je leur garan­tis, déclare le Seigneur » (Esa 54.17, BFC).

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