Dans ce passage du « Notre Père » que Jésus nous demande de prier, il faut comprendre ceci : Satan cherche toujours à nous tenter, tandis que le Saint-Esprit qui vit en nous essaie toujours de nous délivrer de la tentation. Et si le diable est appelé le tentateur, il est également nommé l’accusateur. Jean écrit : « Il a été précipité, l’accusateur de nos frères, celui qui les accusait devant notre Dieu jour et nuit » (Ap 12.10). Il n’y a pas de fair-play avec le Diable. Dès que l’on cède à la tentation, il change de casquette et tente de nous convaincre que le fait d’y avoir cédé nous met hors de portée de la grâce et de la rédemption de Dieu. Mais Satan est un menteur, et il n’y a aucune vérité en lui. C’est en reniant son péché et en rejetant la miséricorde de Dieu que la rédemption devient inaccessible. La Bible dit : « Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est pas en nous. Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute injustice » (1Jn 1.8–9). Certaines personnes sont délivrées instantanément de la tentation. D’autres la combattent longtemps avant de la vaincre. Ce n’est pas que Dieu rechigne à nous accorder sa grâce, mais on est parfois incapable de la recevoir. Que ce soit difficile ou non, tant que notre désir est de venir à Dieu, il nous donnera le moyen de sortir de la tentation (voir 1Co 10.13).