Max Lucado dit : « Quand Dieu ne fait pas ce que l’on veut, ce n’est jamais facile. La foi est la conviction que Dieu en sait plus que nous, et qu’il nous fera passer les épreuves. La déception vient des attentes non satisfaites. Ne paniquez pas, n’abandonnez pas, soyez patient(e), Dieu contrôle. C’est lui qui a toujours le dernier mot. » Alors face à la déception, il faut : 1) sonder son cœur. Le Psalmiste s’interroge : « Pourquoi t’abats-tu, mon âme, et gémis-tu sur moi ? » (v.6). Il faut admettre son état. On ne peut pas guérir ce qu’on ne reconnaît pas. Demandez à Dieu de vous montrer la racine du problème. Colère refoulée ? Jalousie ? Manque de pardon ? Orgueil ? Fatigue ? Soyez ouvert(e) à ce qu’il révèle. 2) lever les yeux. Le Psalmiste poursuit : « Attends-toi à Dieu, car je le célébrerai encore » (v.6). Ne restez pas sur une déception, concentrez-vous sur celui qui sait comment en sortir. 3) se souvenir que Dieu a été fidèle par le passé. À chaque épreuve, Joseph savait que Dieu contrôlait son destin. Se rappeler la fidélité de Dieu renforce la confiance en lui pour l’avenir. 4) ne pas chercher à comprendre. Ce n’est pas parce que l’on ne peut pas comprendre ce que Dieu fait maintenant que ça n’aura pas de sens plus tard. Paul dit : « Toutes choses coopèrent au bien de ceux qui aiment Dieu » (Ro 8.28). 5) éviter l’amertume. Un espoir déçu peut rendre amer. Mais Paul ajoute : « Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? » (v.31). Quelle que soit la profondeur de la crise, Dieu est à nos côtés !
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