
Sherry Surratt écrit : « Lorsque Jésus a promis de bâtir son Église, il ne parlait pas seulement de la construction du bâtiment, mais aussi des personnes ordinaires, imparfaites et brisées qui ramènent leur vie désordonnée avec elles chaque fois qu’elles franchissent la porte. C’est pour cela que le Christ est mort. Il est mort pour son Église, un groupe dirigé par des personnes dont aucune n’est parfaite. Nous sommes un ensemble de gens brisés qui, espérons-le, reconnaissons notre état et croyons que Jésus est la seule solution. Peu importe depuis combien de temps nous sommes dans l’Église, nous n’atteindrons jamais la perfection, mais devons y travailler chaque jour. Nous nous retrouvons face à notre côté humain chaque matin, et nous nous heurterons les uns les autres et serons blessés. Notre tendance naturelle est de nous éloigner de ce qui nous fait souffrir. Ainsi, lorsque nous sommes victimes de commérages ou que nous sommes témoins de la haine ou de l’hypocrisie d’autres croyants ou même de nos pasteurs, il est naturel de vouloir s’éloigner. La Bible ne dit pas que les autres ne nous blesseront pas. Elle enseigne qu’il ne sert à rien de rester dans la souffrance et de s’apitoyer sur son sort (voir Mt 5.24). Elle nous avertit de ne pas laisser l’amertume s’installer (voir Hé 12.15). Il ne s’agit pas de prétendre qu’il ne s’est rien passé, mais d’être honnête, d’admettre que notre esprit est brisé et de laisser la vengeance entre les mains de Dieu. »