Parole du Jour
Parole du Jour 
Halte au sur­me­nage (2)
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Il existe aus­si ce que l’on appelle la fatigue de la com­pas­sion, qui con­cerne surtout les aides à la per­son­ne, et par­mi elles les pas­teurs. On a la con­vic­tion de ne plus être effi­cace, on est détaché de soi et des autres, on refuse les respon­s­abil­ités, on évite les gens et on se sent vic­time. Et plus la per­son­nal­ité est forte, plus grand est le risque d’être atteint. Les gens ent­hou­si­astes souf­frent sou­vent d’une dépen­dance incon­sciente à l’adré­naline sem­blable à celles que pro­curent l’al­cool, la caféine et la nico­tine, mais elles pren­nent du plaisir à con­trôler les gens et pren­dre des déci­sions com­pliquées. Le stress vient sou­vent de la con­voitise de la chair, la colère, le dés­espoir, la jalousie du suc­cès d’autrui et l’anx­iété au sujet des finances. Un pas­teur est sou­vent placé sur un piédestal d’où il ne peut pas sat­is­faire ces attentes. Alors, dans un effort pour plaire, il se focalise sur les objec­tifs de son assem­blée, ou devient trop lax­iste sur le spir­ituel. Il développe un per­fec­tion­nisme qui provo­quera sa chute. Le corps sonne tou­jours l’alarme : insom­nie, prob­lèmes diges­tifs, maux de tête, fatigue, ten­sions mus­cu­laires, grince­ments de dents et hyper­ten­sion. Hélas, il est rarement enten­du, jusqu’à ce qu’un ulcère, un acci­dent vas­cu­laire cérébral ou une crise car­diaque survi­en­nent. Un pas­teur doit pass­er autant de temps avec les forts qu’avec les faibles. Ils lui don­nent de la force et du sou­tien. Ils peu­vent être for­més pour le min­istère et devenir une aide pré­cieuse pour la san­té spir­ituelle de l’église.