Après l’avoir vu danser devant le Seigneur, la femme de David lui dit : « Quel honneur aujourd’hui pour le roi d’Israël de s’être découvert aux yeux des servantes de ses serviteurs, comme se découvrirait un homme de rien ! » (v.20). David répond : « C’est devant l’Éternel que j’ai joué. Je veux paraître encore plus méprisable que cela et m’abaisser à mes propres yeux » (v.21–22). David nous donne une image de l’adoration pure. Adorer, c’est se mettre à nu. C’est se débarrasser de ce qui fait notre identité et notre sécurité en dehors de notre relation avec Christ. C’est se rappeler que notre propre justice est comme un habit souillé aux yeux de Dieu. L’adoration ne concerne pas ce que nous pouvons faire pour Dieu, mais ce que Dieu a fait pour nous. Il nous a aimés, nous a sauvés et nous a revêtus de la justice du Christ. Dans l’une de ses hymnes, Charles Wesley a écrit : « Que mille langues chantent les louanges de mon grand Rédempteur ! » La Bible dit que l’on peut louer Dieu de neuf manières différentes : en parlant, en criant, en chantant, en frappant des mains, en jouant d’un instrument de musique, en levant les mains devant le Seigneur, à genoux, en nous prosternant en sa présence et en dansant devant lui. David a dit : « Je bénirai l’Éternel en tout temps ; sa louange sera toujours dans ma bouche » (Ps 34.2). Et il s’explique : « J’ai cherché l’Éternel, et il m’a répondu ; il m’arrache à toutes mes frayeurs » (v.5). Voici donc votre parole du jour : louez Dieu sans réserve.