Dans une récente émission radio, Dennis Rainey évoquait la première traversée de l’Atlantique en ballon. Les occupants de ce superbe engin avaient bénéficié d’un fort courant ascendant pour arriver sans encombre jusqu’au large de la côte irlandaise. C’est alors qu’ils ont rencontré une épaisse couverture nuageuse et de la glace a commencé à se former sur l’enveloppe extérieure du ballon. En quelques heures ils ont perdu la moitié de leur altitude, passant de 20 000 à 10 000 pieds. Ils ont tout essayé pour sauver le ballon. Ils ont jeté des caméras, des rations de nourriture et même un planeur avec lequel ils avaient prévu d’atterrir. À environ quatre mille pieds, ils ont transmis leur position puis ont jeté la radio par-dessus bord. Finalement, à trois mille pieds, le soleil est revenu. La glace a fini par fondre et le grand ballon a pu voler jusqu’en France. La Bible dit que pour remporter l’épreuve, il faut rejeter tout fardeau et le péché qui s’accroche si bien à soi. Et s’il est aisé d’identifier le péché à rejeter, il en va tout autrement pour les fardeaux. Pourquoi ? Parce que souvent, ils semblent légitimes comme les responsabilités, les pressions, les obligations, les horaires, etc. Aujourd’hui, posez vos valises et faites l’inventaire de ce qu’elles contiennent. Pour chaque chose, demandez-vous sincèrement : « Dieu m’a‑t-il demandé de la porter, quelqu’un me l’a‑t-il donnée, ou ai-je moi-même décidé de m’en charger ? » Quoi qu’il vous pèse aujourd’hui, mettez-le de côté !