Parole du Jour

Gérer la peur (1)

PDJ-2021-03-15

En 1929, le chô­mage frappe 25 % de la pop­u­la­tion améri­caine. La fail­lite ban­caire ruine les épargnants, les ter­res des agricul­teurs sont saisies et les familles souf­frent de la faim. Lors de cette som­bre péri­ode, le prési­dent Roo­sevelt s’adresse à la nation en ces ter­mes : « La seule chose que nous devons crain­dre est la peur elle-même, l’indéfinissable, la déraisonnable, l’injustifiable ter­reur qui paral­yse les efforts néces­saires pour con­ver­tir la déroute en marche en avant. » Ce qu’on ignore, c’est que le Prési­dent lui-même avait vécu des heures som­bres pen­dant lesquelles il était paralysé par la peur. Roo­sevelt naît dans une famille aisée et fait ses études en Europe, à Har­vard et à Colum­bia. Mais à trente-neuf ans, il est atteint de polio qui le laisse grave­ment hand­i­capé. Au cours de sa con­va­les­cence, il développe la pho­bie du feu car il craint de ne pas pou­voir échap­per à un éventuel incendie à cause de son hand­i­cap. Mais avec le temps, il sur­monte sa crainte, retrou­ve l’usage de ses mains et réap­prend à marcher avec des attelles. Il revient en poli­tique et devient gou­verneur de New-York, puis l’un des plus grands prési­dents améri­cains, celui qui a guidé son pays vers la vic­toire pen­dant la Sec­onde Guerre mon­di­ale. Dans ses mémoires, Roo­sevelt racon­te com­ment il a obtenu aide, courage et con­seil auprès de Dieu lorsqu’il s’est tourné vers lui. Avez-vous peur aujour­d’hui ? Dans ce cas, accrochez-vous à cette promesse : « L’Éter­nel est pour moi, je ne crains rien : que peu­vent me faire des hommes ? »

Quitter la version mobile