
Pour progresser, il ne faut pas avoir peur de faire des erreurs. Comme l’affirme le professeur Warren Bennis : « L’erreur est simplement une autre manière de faire les choses. » Il faut donc s’attendre à commettre des erreurs en chemin et les considérer comme une preuve que l’on va dans la bonne direction. Avec la mer Rouge devant eux et les chars de Pharaon à leur poursuite, les enfants d’Israël paniquent. Dieu dit à Moïse : « Pourquoi est-ce que tu m’appelles au secours ? Dis aux Israélites de se remettre en marche » (v.15). Lorsqu’ils obéissent, la mer Rouge devient un chemin vers la victoire et un cimetière pour l’ennemi si redoutable. Si on attend de trouver le meilleur chemin ou le chemin parfait, on n’arrivera jamais à rien. C’est comme rouler sur une route inconnue la nuit. Idéalement, on aimerait avoir une vue d’ensemble de l’itinéraire avant de partir. Or, on ne le découvre que peu à peu. Au fur et à mesure que l’on avance, la route se dévoile. Alors, si on veut voir une plus grande portion de chemin, il faut se lancer. Prenez l’engagement de mettre en œuvre votre plan de croissance et de vous y tenir pendant au moins douze mois. Ce faisant, vous prendrez goût au processus et, à la fin de l’année, vous pourrez apprécier le chemin parcouru. Ésaïe dit : « Agrandis l’espace de ta tente, tends des toiles plus larges pour t’abriter, ne calcule pas tes dépenses. Allonge les cordes et fixe bien tes piquets. En effet, tu vas te répandre de tous côtés » (Esa 54.2–3, PDV).