"Bonjour, Je voulais vous remercier pour tous ces messages quotidiens qui me font du bien. Ils confirment souvent ce que je vis et me donnent beaucoup de réponse. Cela me rapproche de Dieu." Michèle Je fais un don
Lorsque la joie est absente, la puissance l’est également (voir Né 8.10). Notre bonheur ne devrait pas être basé sur ce qui se passe autour de nous, mais dépendre de notre relation avec Jésus. Jean a dit : « Afin que notre joie soit complète » (v.4). Le pasteur Reimar Schultze remarque : « Jean n’a pas dit ces mots quand tout allait bien, mais quand tout avait viré au désastre. 1) Tous ses compagnons ont été tués. 2) Rome a détruit le temple de sorte qu’il ne restait plus pierre sur pierre. Flavius Josèphe, témoin oculaire, écrit : « La multitude de ceux qui ont péri dépassait toutes les destructions que les hommes ou Dieu n’ont jamais faites dans le monde ». 3) De nombreux Juifs et chrétiens sont devenus des réfugiés. L’espérance de vie moyenne était d’environ quarante ans et 25 % des habitants de Rome étaient des esclaves. 4) Jean lui-même, considéré comme un criminel, est exilé sur l’île de Patmos. Il vit dans le dénuement et ne sait pas s’il verra le lendemain. Lorsque la coupe de la misère est pleine, Dieu le charge de montrer au monde le pouvoir absolu et le triomphe du christianisme sur tout. Les écrits de Jean, qui font référence à notre marche quotidienne, mettent un point d’orgue à tout ce que le ciel a voulu révéler dans sa Parole : si nous sommes en communion avec les apôtres, notre joie sera complète. Nul besoin de circonstances agréables pour que cela se produise ». Le psalmiste l’exprime ainsi : « Il y a abondance de joies devant toi, des délices éternels à ta droite » (Ps 16.11, NBS).