Non seule­ment les sac­ri­fi­ca­teurs agis­sent sous trois éclairages dif­férents, mais leur intim­ité avec Dieu con­naît trois degrés. La vie de Moïse le mon­tre bien. Quand Dieu l’a appelé pour la pre­mière fois à délivr­er le peu­ple d’Israël, il lui a par­lé du milieu d’un buis­son ardent. Moïse a dit : « Je vais faire un détour pour voir quel est ce spec­ta­cle extra­or­di­naire » (Ex 3.3). Dieu désire nous par­ler, c’est indé­ni­able. La vraie ques­tion est de savoir si nous sommes prêts à « faire un détour », à inter­rompre ce que nous faisons et à répon­dre à ce qu’il nous dit. Dieu peut-il vous par­ler alors que vous regardez votre série favorite à la télé ? Oui, mais pour autant il ne le fera pas. Dieu est roi, et il attend de nous que nous observions les règles qu’il a définies dans sa Parole. Dieu a égale­ment par­lé à Moïse sur une mon­tagne et lui a don­né les dix com­man­de­ments. Quand il l’a fait, sa présence s’accompagnait d’une épaisse fumée (Ex 20.18). Le peu­ple trem­blait et dis­ait à Moïse : « Par­le-nous toi-même, et nous écouterons ; mais que Dieu ne nous par­le pas, de peur que nous ne mou­ri­ons » (v.19). C’est dans ces moments que l’homme ou la femme de Dieu se démar­que ! Finale­ment, Moïse jouis­sait avec Dieu d’une telle intim­ité que « l’Éternel par­lait avec Moïse face à face, comme un homme par­le à son ami ». Un face à face avec Dieu, imag­inez ! Quel priv­ilège ! Voilà ce que notre cœur devrait désir­er. Il faut avoir été face à face avec Dieu et l’avoir enten­du nous par­ler pour être à la hau­teur de la tâche.