Reconnaître la voix de Dieu

Le petit Samuel qui ser­vait au Tem­ple n’avait pas recon­nu la voix de Dieu qui lui par­lait. Mais plus tard, lorsqu’il est devenu prophète, la nation entière le con­sid­érait comme le porte-parole de Dieu. Appren­dre à dis­cern­er sa voix prend du temps, car il nous par­le à dif­férents moments, de dif­férentes manières et dans dif­férentes cir­con­stances. Pour recon­naître la voix de Dieu, il faut : 1) de la matu­rité spir­ituelle. Jésus dit : « Les bre­bis le suiv­ent, parce qu’elles con­nais­sent sa voix » (Jn 10.4). Il dit bien « les bre­bis » et non « les agneaux », car ces derniers suiv­ent leurs mères jusqu’à ce que leurs sens soient suff­isam­ment aigu­isés. La grâce abonde pour les jeunes croy­ants. Si votre ouïe spir­ituelle n’est pas encore bien affutée, Dieu vous aidera à le faire. 2) ne pas compter sur l’expérience. Quand Dieu a par­lé à Moïse, la mon­tagne a trem­blé ; quand il a par­lé à Élie, c’était à tra­vers un doux mur­mure. Ne lim­itez pas Dieu et n’essayez pas de le décrypter. Il vous par­le aus­si bien par la Bible que par l’enseignement, un chant, une épreuve, les pen­sées et les désirs quand on lui est soumis. L’essentiel est de rester connecté(e) à lui ! 3) lui obéir. David dit : « Je prends plaisir à faire ta volon­té » (Ps 40.8). Que lui répon­dre quand on entend sa voix ? Qu’on n’a pas le temps ? Qu’on l’écoutera plus tard ? Lisez ceci : « S’ils écoutent et se soumet­tent, ils achèvent leurs jours dans le bon­heur, leurs années dans les délices » (Job 36.11).