Les mentors que l’on se choisit doivent pouvoir être disponibles. Jésus a dit à ses disciples : « Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que fait son maître. Je vous ai appelé amis, parce que tout ce que j’ai appris de mon Père, je vous l’ai fait connaître » (v.15). Il est important de passer du temps avec son mentor, de poser des questions et d’apprendre. John Maxwell a écrit : « Le meilleur conseil que je puisse donner, c’est de ne pas tout de suite viser trop haut. Si vous envisagez de vous lancer en politique, vous n’avez pas besoin des conseils du président ! Si vous voulez apprendre à jouer du violoncelle, vous n’avez pas besoin de l’expertise de Yo-Yo Ma. Et si vous débutez votre carrière professionnelle, ne vous attendez pas à ce que le PDG de votre entreprise vous instruise longuement. Vous dites peut-être : “Et pourquoi pas ?” Mais en vérité, lorsque l’on débute, presque toutes nos questions peuvent trouver réponse auprès de quelqu’un qui nous précède de deux ou trois niveaux, et non de dix ! Ses réponses nous correspondent mieux, parce qu’il ou elle a récemment traité les affaires qui nous préoccupent. De plus, les dirigeants préfèrent consacrer du temps aux personnes plus proches de leur position sociale. Je ne dis pas qu’il ne faut jamais aller au sommet. Je dis qu’il faut plutôt commencer par rechercher la compagnie de personnes disponibles, désireuses de nous aider, et adaptées à l’étape de notre carrière. »