Le burn-out abîme le mental, le stress abîme le physique. L’un provoque du désengagement, l’autre de l’hyperactivité. La dépression due au burn-out vient de la perte d’espoir et d’idéal. Celle liée au stress vient du besoin du corps de conserver son énergie. Dans le premier cas on est désespéré, dans le second on vit dans l’urgence. Le burn-out conduit au détachement tandis que le stress produit de la panique, des phobies et de l’anxiété. Si le burn-out ne vous tue pas, il donne l’impression que la vie ne vaut pas la peine d’être vécue. Alors, que faire ? La Bible dit : « C’est dans le retour à Dieu et le repos que sera votre salut ». Un auteur écrit : « Tant de pasteurs foncent pied au plancher sur l’autoroute de “l’importance”. Et les disciples suivent toujours leur leader. C’est une énorme responsabilité. Ceux qui influencent les autres doivent être conscients que leurs paroles et leurs actes seront jugés plus sévèrement (voir Ja 3.1). On déplore que des chrétiens influents adoptent un comportement qui déresponsabilise ceux qui ont fait confiance à leurs dirigeants. Qu’il s’agisse de péché de chair, de colère, d’orgueil ou de triche, il convient de s’examiner au lieu de pointer du doigt. Passez du temps avec celui qui a la capacité de sonder votre âme. Il est facile de croire à votre propre image publique et à prendre la mesure de qui vous êtes à partir des opinions des autres. Seule l’opinion de Dieu compte, et c’est difficile à discerner à moins que vous ne preniez le temps de vous arrêter et de le laisser vous parler. »
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