Un jeune garçon joue devant chez lui lorsqu’un voisin lui demande où est son frère. « À la mai­son », répond-t-il, « nous avons joué un duo de piano, mais j’ai été plus rapi­de que lui ! » Quand il nous a appelés à tra­vailler ensem­ble, Dieu n’a pas conçu les choses ain­si ! Ce n’est pas une com­péti­tion. Dans l’antiquité, les sol­dats romains avançaient ensem­ble avec leurs boucliers. Chaque homme com­bat­tait ain­si pour l’ensemble de sa ligne. Paul énumère les gens aux­quels il est attaché. Il les appelle ses « com­pagnons d’œuvre » (Ro 16.3). S’adressant à l’Église, il dit : « Vous êtes le tem­ple de Dieu […]. Tout est à vous ; et vous êtes à Christ » (1Co 3.16, 22–23). Notez : 1) Ce n’est qu’ensemble que nous ne man­quons de rien. 2) Le plus impor­tant, ce n’est pas ce qui nous appar­tient, mais à qui on appar­tient. Les spé­cial­istes dis­ent que nous devons enten­dre une chose au moins sept fois pour la retenir. C’est par­ti­c­ulière­ment vrai quand il s’agit de recon­naître nos défauts et nos erreurs. John Maxwell écrit : « Après un temps de frus­tra­tion, je me suis humil­ié, et j’ai demandé con­seil. On m’a dit des choses que je ne voulais pas enten­dre. Mais j’ai dû appren­dre à écouter. J’ai appris à être atten­tif à ce qui me fai­sait réa­gir car c’est là que je devais pro­gress­er. Les choses qui me con­trari­aient le plus, que je n’étais pas prêt à recon­naître, étaient celles sur lesquelles je devais tra­vailler le plus. Et si je pre­nais le temps de revenir sur ce qu’on m’avait dit, mes pro­grès étaient fan­tas­tiques ». Ne restez pas sur la défen­sive. Apprenez de ceux à qui vous êtes attachés !