La Bible dit : « Thomas, […] l’un des douze, n’é­tait pas avec eux, lorsque Jésus vint. Les autres dis­ci­ples lui dirent donc : Nous avons vu le Seigneur. Mais il leur dit : Si je ne vois pas dans ses mains la mar­que des clous, si je ne mets mon doigt à la place des clous, et si je ne mets ma main dans son côté, je ne croirai point. Huit jours après, les dis­ci­ples de Jésus étaient de nou­veau dans la mai­son, et Thomas avec eux. Jésus vint, les portes étant fer­mées, et debout au milieu d’eux, il leur dit : Que la paix soit avec vous ! Puis il dit à Thomas : Avance ici ton doigt, regarde mes mains, avance aus­si ta main et mets-la dans mon côté ; et ne sois pas incré­d­ule, mais crois ! Thomas lui répon­dit : Mon Seigneur et mon Dieu ! » (v. 24–28). Ici, le mir­a­cle n’est pas que Jésus puisse entr­er dans une mai­son en tra­ver­sant les murs pour appa­raître soudaine­ment en chair et en os devant ses dis­ci­ples, mais qu’il veuille se présen­ter devant celui qui avait douté de lui ! Huit jours plus tôt, Thomas avait man­i­festé son incré­dulité, mais « Le Seigneur qui donne aux humains la con­nais­sance con­naît les pen­sées de tous » (Ps 94.10–11, PDV). Peut-être pen­sons-nous que Jésus aurait dû le con­sid­ér­er comme irrécupérable et le dis­qual­i­fi­er. Jésus pen­sait autrement. Il a vu un cœur sincère et en recherche. C’est pourquoi, il lui est apparu pour répon­dre à ses ques­tions. Vos doutes ne vous dis­qual­i­fient pas ! Apportez-les à Christ dans la prière. Après cela, vous direz : « Mon Seigneur et mon Dieu ».