Jean raconte : « Les scribes et les Pharisiens amènent une femme surprise en flagrant délit d’adultère […] et disent à Jésus : Maître […], Moïse, dans la loi, nous a prescrit de lapider de telles femmes. […] Mais Jésus se baissa et se mit à écrire avec le doigt sur la terre. Comme ils persistaient à le questionner, il se redressa et leur dit : que celui de vous qui est sans péché lui jette le premier la pierre. […] Quand ils entendirent cela, ils se retirèrent. […] Jésus resta seul avec la femme, […] se redressa et lui dit : femme, où sont tes accusateurs ? Personne ne t’a condamnée ? Elle répondit : Personne, Seigneur. Et Jésus lui dit : Moi non plus je ne te condamne pas ; va, et désormais ne pèche plus » (v.3–7, 9–11). Ce jour-là, Jésus a démontré trois choses. 1) L’homme est hypocrite. Puisque cette femme avait été « surprise en flagrant délit d’adultère », ils savaient forcément qui était l’amant. Aujourd’hui encore, il y a deux poids, deux mesures : on méprise une femme à cause de son passé, et on excuse un homme en disant : « C’est la fougue de la jeunesse ! » Que ce soit par des pierres ou par des mots, la victime finit toujours par être blessée. 2) Seul un homme sans péché peut juger son prochain. « Que celui de vous qui est sans péché lui jette le premier la pierre ». Le seul sans péché ce jour-là était Jésus ! Ainsi donc, Jésus seul a le droit de juger les autres. 3) Ce qui est passé est passé. « Va, et désormais ne pèche plus ». Une fois qu’on rencontre Jésus, le passé ne compte plus. On va de l’avant, car tout est pardonné !
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